NOS ENFANTS NOUS ACCUSERONT
COMMENTAIRES SUR LE FILM
C’est la première fois, sans doute depuis Le Monde du silence de Jacques yves cousteau (Palme d’or du Festival de Cannes 1956), que le cinéma français s’intéresse à un sujet sur l’environnement. Si la préservation de l’univers marin était déjà une cause précieuse, celle de l’alimentation de nos enfants l’est bien plus encore. Pour ne pas dire urgente. Après avoir parcouru les paysages sensoriels français avec sa série des "Quatre Saisons pour...", Jean-Paul Jaud fixe l’objectif de sa caméra sur une tragédie environnementale : l’empoisonnement de nos campagnes par la chimie agricole et les dégâts occasionnés sur la santé publique, notamment celle de nos enfants.
Le film "Nos enfants nous accuseront" raconte la courageuse initiative d’une municipalité du Gard, Barjac, qui décide de faire passer la cantine scolaire au bio, en finançant le surcoût sur le budget de la commune. Conscient du danger sanitaire qui menace une jeune génération exposée aux 76 000 tonnes de pesticides déversées chaque année sur notre pays, un maire décide de prendre le taureau par les cornes en donnant un exemple d’une politique sans comparaison. Alerter l’opinion et les pouvoirs publics sur les dérives scandaleuses d’un système économique qui fait passer ses profits et ses intérêts avant la santé de la population.
Les différents intervenants du film, enfants, parents, enseignants, soignants, journalistes, paysans, élus, scientifiques, chercheurs, livrent leurs sensations, leurs analyses, leurs angoisses, leur colère, le fruit de leurs travaux à la caméra. Chacun raconte son expérience, dénonce les abus, pose les problèmes, mais tous proposeront des solutions, à condition que les différents organes de décision prennent leurs responsabilités. Des témoignages édifiants et bouleversants sur une réalité qu’il est urgent de maîtriser. Combien de maladies, de tumeurs, d’infirmités, de tragédies humaines sont-elles entrain de proliférer sans que l’on ne fasse rien, ou si peu ?
Le film commence à l’Unesco, lors d’un colloque réunissant des sommités mondiales de la médecine, signataires de l’Appel de Paris. Un seul mot d’ordre : Non pas se contenter de constater les ravages, mais trouver tout de suite les moyens d’agir, pour que, demain, nos enfants ne nous accusent pas de les avoir abandonnés.
Séances : Jeudi 23 et Lundi 27 à 20 heures avec débat + Samedi 25 à 17h30
Programme en quatre parties :
- Le film de 1h52
- Débat sur le film et le principe de cantines scolaires utilisant des produits bio, avec la participation de Roger Dubien de ZER’OGM 42
- Exposé de Serge Rondepierre ou un de ses collègue de « Terre de Liens », organisme de prêt coopératif pour créer du foncier disponible pour des agriculteurs à tendance bio et sortir de la spéculation en proposant à des particuliers de prendre des parts dans l’achat de ces terrains agricoles
- Proposition de création d’une AMAP dans le secteur, avec la participation de Edith Palandre, agricultrice de Saint-Galmier (pain – moutons), Edith Marquet (œufs – poulets) MR Croizier Bernard (fromages) Chazelles sur Lyon, GAEC Envers (volailles-lapins) St Denis sur Coise.
Albert Célarier
GRAINES
Bonjour,
je voudrais savoir où en est la création de l'amap dans le secteur ?
merci
Raphaëlle Rabillon
12/11/2009 09:28
raph
L'AMAP est en train de se créer. 80 familles concernées. Nous en sommes au 3 ème panier d'essai. Elle s'appelle AMAP de la coise et les contrats se signeront fin janvier avec la création définive assoiciation loi 1901. Si vous voulez y participer prenez contact avec moi au 04 77 94 03 89
cordialement Albert Célarier
07/12/2009 10:21
albert celarier